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jeudi 17 décembre 2020

17 décembre 2020, Bilan de l'année : Une expérience en moyenne montagne décevante mais une très belle récolte d'été et de fin de saison


Si je n'ai pas pu faire de récolte au printemps, je me suis rattrapé par la suite. Juillet et août/septembre ont été particulièrement productifs. Et cela malgré un été sec. Une belle récolte donc.

Côté colonies, pour la deuxième année consécutive, j'ai un rucher, celui de Peyrolles, très impacté par la présence du frelon asiatique. Les colonies sortent de l'été affaiblies ce qui n'est pas favorable à une bonne préparation à l'hivernage. Mais contrairement à l'an dernier, je n'en ai pas perdu. Je verrai au printemps comment elles redémarrent.

En juin, j'ai installé un rucher en moyenne montagne, au cœur des Alpes-de-Hautes-Provence. Les essaims que j'y ai menés se sont bien développés jusqu'au mois d'août. Puis la sécheresse a eu pour conséquence de faire très souffrir la végétation. Le manque de pluie a été délétère sur les ressources mellifères occasionnant une disette pour les colonies avec un arrêt de ponte généralisé. Je ne m'attendais pas à une telle situation alors que mes autres ruchers, plus au sud, s'en sont bien mieux sortis. J'ai dû nourrir ces ruches si je ne voulais pas les perdre. Puis j'ai pris la décision de déménager le rucher pour le ramener dans mon secteur de Beaumont de Pertuis.
Je l'ai installé sur un emplacement proche de champs de lavande de plusieurs hectares. Si tout se passe bien, l'an prochain, je pourrai produire mon premier miel de lavande sans transhumer.


La récolte faite, le traitement de lutte contre le varroa effectué et les colonies préparées à l'hivernage, le repos du berger des abeilles peut commencer.

Cette année, ce repos tant mérité a tardé à venir. En cause, une mise en hivernage un peu chaotique. J'ai été pris de court par l'arrivée brutale d'un automne quasi hivernal dès le mois d'octobre. Cette situation m'a contraint à guetter les rares "belles" journées pour faire mes visites d'hivernage. J'effectue d'ordinaire ces visites à la mi-octobre ; cette année je n'ai pu finir ce travail qu'à la fin novembre.

L'hivernage des colonies consiste :
  • à retirer les cadres vides, sources de déperdition de chaleur,
  • à mettre les cadres de provisions (miel) au plus près du cœur de la colonie, de part et d'autre du couvain,
  • à positionner tous ces cadres restants du côté le plus chaud de la ruche (le plus ensoleillé),
  • et à insérer des partitions (parois isolantes) pour combler le vide.
L'objectif étant que la colonie puisse passer l'hiver avec ses réserves à proximité, dans un habitacle adapté au volume de sa population et donc plus facilement chauffable (moins d'énergie à produire c'est plus de provisions pour passer l'hiver).
En règle générale, toutes ces opérations se font par une journée clémente, lors de la visite dite d'hivernage. Puis nous laissons tranquilles nos colonies jusqu'au mois de février/mars, période de la reprise apicole.
Profitant de belles journées, nous continuerons discrètement à les "surveiller" par leur activité au trou de vol.



mercredi 15 juillet 2020

15 juillet 2020, mon nouveau rucher à Barles est installé & la lavande fine est en pleine floraison

En arrière plan, la Grande Cloche de Barles, 1887m

Aujourd'hui, je viens de finaliser l'installation de mon rucher, à Barles.
Les essaims que j'y ai menés, le 20 juin, se sont bien développés. Mais ils ne sont pas encore sur 10 cadres. Le développement semble plus lent que celui de mes autres essaims, mais il est plus compact. Et surtout, il n'y a pas engorgement. Du coup le reine peut facilement pondre, elle a la place pour, et je n'observe pas de concurrence avec la rentrée de nectar.

Voici quelques photos des ruches :





Particularité de ces montagnes, elles sont recouvertes de lavande fine, sauvage. Barles fut un haut lieu de la lavande fine des Basses Alpes. Dans les années 1930, Barles fournissait 20% de la production départementale avec 500 kg d'essence de lavande.
La lavande sauvage pousse en touffe dans les alentours et sur les hauteurs où elle a trouvé un terrain favorable.
Et cette lavande fournit du pollen de couleur brun oranger. En ce moment, elle est en pleine floraison, et les abeilles se régalent !












samedi 20 juin 2020

20 juin 2020, nouveau rucher à Barles, moyenne montagne


J'aménage un nouveau rucher en moyenne montagne, à 1035 m d'altitude exactement.
Dans un premier temps j'y installe des essaims réalisés au printemps. Aujourd'hui j'y est mené les sept premières colonies.
Ces essaims sont encore en ruchettes et d'ici une dizaine de jours je les mettrai dans des ruches.
Je tente l'expérience car pour moi s'en est une. Je vais apprendre à conduire ces colonies dans un environnement très différent de celui dans lequel évoluent toutes mes autres colonies.
S'agissant, comme pour tous mes ruchers, d'un rucher sédentaire, le challenge va donc être de leur faire passer l'hiver sans encombre. Je vais aussi pouvoir comparer l'évolution de ce rucher au fil des saisons par rapport à mes autres ruchers. Quant au miel, il devrait être aussi très différent de celui que produisent mes abeilles de plaine.







mardi 28 avril 2020

27 avril 2020, un printemps un peu poussif...


Avec la diffusion de cette épidémie que nous vivons en direct, ce début d'année aura été bien particulier. Il en va de même pour nos abeilles.
S'il y a bien une vérité en apiculture c'est qu'en fait la vérité absolue n'existe pas.
Après un hiver pluvieux, sans neige et sans forte gelée et un mois de février particulièrement chaud, le printemps est arrivé à petits pas, par un retour du froid, surtout durant la nuit, et un temps sec sans pluie.

Les colonies qui s'étaient bien développées ont stoppé net leur croissance. Les reines, actives en décembre et janvier, ont ralenti voire arrêté leur ponte. Les ouvrières ont désoperculé une partie du couvain pour en extraire les nymphes. Les mâles qui étaient nés début mars se sont vu chasser des ruches. Ce fut, pour moi, la première fois que j'observais ce phénomène plutôt habituel à l'approche de l'automne qu'à cette époque-ci de l'année.

La plupart des hausses que j'avais posées se sont vu délester de leur précieux contenu. Cette première récolte printanière risque fort d'être compromise. Mais l'essentiel est la santé de mes avettes. Et de ce côté-là, tout va pour le mieux ! Avec, pour la troisième année consécutive, quasiment pas de perte hivernale, je suis particulièrement satisfait de mes souches locales. Certes, ce ne sont pas des douces. Elles ont leur caractère. Mais elles savent réagir aux aléas et s'adapter. Cet épisode printanier atypique me l'a montré.

Lors des visites que j'ai effectuées la semaine dernière et ce week-end, j'ai pu constater de belles reprises d'activité et des hausses qui à nouveau se remplissaient.
Reste aux bergers des abeilles que nous sommes d'être attentifs et vigilants afin d'accompagner au mieux nos colonies.


L'un de mes ruchers d'élevage, 20 juin 2018

En parallèle à ce suivi, j'ai pu effectuer depuis la mi-mars l'ensemble des essaims qui m'ont été commandés cet automne. Ces essaims devraient être prêts pour les enlèvements à partir de la seconde quinzaine de mai.

Quant au confinement inhérent à l'épidémie de covid-19 et les restrictions qui en découlent, ils n'ont que peu d'impact sur notre activité apicole, ou tout du moins pour ce qui concerne le travail et les visites des ruchers.