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lundi 28 mars 2016

28 mars 2016, premier résultat de notre greffage d'hier et d'avant-hier


Benoît, le responsable du rucher école de l'A.P., est passé vérifier l'acceptation du greffage. Apparemment, il y aurait un beau taux de réussite de l'ordre de 50% sur le greffage d'hier.
Voici, ci-dessus, la photo du cadre.
lorsque les cellules prennent la forme d'une sorte de morille, cela signifie que les abeilles ont commencé la construction de la cellule royale et donc qu'elles ont accepté d'élever une reine à partir de la larve que nous y avons introduite.
Après 24h, si les abeilles n'ont pas commencé à bâtir la cellule royale cela signifie que les larves n'ont pas été acceptées ou bien qu'elles ont été abimées lors de la manipulation.

26 & 27 mars 2016, formation élevage de reines


Ce week-end pascal, j'ai participé à une formation sur l'élevage de reines, organisée par l'Abeille Provençale http://www.abeille-provencale.net/. Passionnant !

Samedi et dimanche matin étaient consacrés au cours théorique, en salle, et samedi et dimanche après-midi, nous étions au rucher pour la mise en pratique.
Un Maître de l'élevage de reines, Roger Chabretou, apiculteur, président du conservatoire de l'abeille noire du limousin, est venu, bénévolement de la Haute-Vienne, nous faire partager son savoir et son savoir-faire en la matière.

Je ne vais pas m'attarder sur le contenu et parler de greffage, de cupules, de picking chinois, de starter, de bigoudis, de nuclei de fécondation ni d'émergences. Ce serait un peu rébarbatif pour tout néophyte. Par contre, je peux vous dire que je vais mettre, dès que possible, en pratique ce que je viens d'apprendre. Je vais pouvoir élever des reines qui me permettront à la fois de renouveler mes ruches (faibles ou perdues) et d'augmenter progressivement, et de façon maîtrisée, mon cheptel.
Certes, je sais qu'il me faudra probablement passer par de nombreux échecs avant de maîtriser correctement cet élevage, mais j'ai bon espoir !

Déjà, et avant, si je puis dire, le côté pratique et fonctionnel, cette formation m'a permis d'améliorer mes connaissances sur ce bel animal. Apprendre sur la vie de la reine c'est s'immerger un peu plus dans l'exploration de ce monde fascinant de l'abeille.

Je dois remercier Roger pour sa gentillesse et sa pédagogie. C'est un grand homme qui aime partager et transmettre, simplement et en toute humilité, son savoir basé sur des décennies de pratiques apicoles.

Petite anecdote, je n'avais ni mangé autant de gelée royale en si peu de temps ni déguster des larves d'insecte en toute connaissance :))

Voici quelques photos (prises sur le Net) : 


Prélèvement d'une larve (de mois de 36h) à l'aide d'un picking chinois





Larves prélevées et placées dans les cupules de greffage

Cadre porte cupules

Au premier plan, des cellules royales en cours de construction
En arrière plan, des cellules royales quasi achevées

lundi 14 mars 2016

24 février & 12 mars 2016, visite de printemps et premières hausses posées !



Lors de ces deux journées, j’ai pu effectuer la visite de printemps de l’ensemble du rucher. Pas de vent, un beau soleil dans un ciel azur et une température avoisinant les 14° à 15° à l’ombre, deux journées idéales pour effectuer cette visite des ruches qui demande à l’apiculteur de s’attarder un peu plus que d’ordinaire sur ses colonies.
Sur les 29 ruches que j’avais avant l’hiver, 26 sont belles voire très, très belles, populeuses et certaines au bord de l’explosion si je peux m’exprimer ainsi.
Concernant les pertes, je peux les évaluer à près de 3 colonies. Je suis à peu près sûr d’en avoir perdu une qui était trop faible, qui s’était faite piller, et que j’ai tenté de mettre en ruchette.
La visite m’a permis de déceler une colonie  bourdonneuse (c’est une colonie qui a perdu sa reine et qui ne produit que des mâles). Je verrai si j’arrive à la remérer sinon elle sera aussi perdue. Quant à la troisième, il s’agit d’une colonie visitée le 24 février très, très faible. Une prochaine visite m’indiquera si je peux ou non la sauver.
Je démarre la saison avec 26 ruches en activité plus deux que j’ai récupérées, début février, chez un apiculteur qui devait quitter la région, soit avec un total de 28. C’est pour moi une belle réussite.
J’ai pu, d'ores et déjà, mettre une hausse sur 10 des plus belles colonies. En fonction du temps à venir la pose des autres hausses suivra.


L’objectif de ces visites, pour celles et ceux qui voudrait en connaître les détails, est de contrôler si la colonie a bien passé l’hiver et à quel niveau de redémarrage elle se situe.
Dès l’ouverture de la ruche, après avoir retiré le toit et le couvre cadre, l’apiculteur peut déjà se faire une idée de la vigueur de sa colonie (si elle est populeuse) et de son état sanitaire (pas d’odeur suspecte, pas de moisissure, des cadres en bon état, etc.). Le fait de voir des constructions de cire sur et entre les cadres (que l'on appelle ponts de cire) est déjà un bon indicateur d'une probable "urgence" à mettre une hausse.
La visite va consister à visiter tous les cadres, les uns après les autres. On commence toujours par retirer un cadre de rive (c’est-à-dire un cadre qui se situe sur l’une des deux extrémités). Je commence par le côté droit, une habitude que j’ai prise. Pour cette manipulation, je positionne une ruchette (trou de vol fermé) à la droite de la ruche visitée. Ainsi, les trois premiers cadres retirés seront mis dans cette ruchette. Cela évite aux abeilles de tomber sur le sol, de trop refroidir le couvain s’il y en a sur ces premiers cadres retirés et surtout évite la chute de la reine si elle devait se trouver sur l’un de ces cadres (ce qui pourrait lui être fatal).

La visite peut commencer, dans l’ordre des cadres retirés :

  1. Je vérifie les réserves de miel (toujours en rive) et s’il y a stockage de nectar (miel frais non operculé) ce qui signifie que la miellée a commencé. C’est à dire que les butineuses ont débuté leur travail. En fonction de l’importance des cellules affectées à cette collecte et la place libre disponible pour son stockage, ce contrôle va me permettre d’évaluer l’ampleur de la miellée. C’est l’une des deux indications qui suggère la pose d’une hausse. Car si les butineuses n’ont plus de place pour stocker le nectar, elles vont empiéter sur la place affectée au couvain, privant ainsi la reine d’espace de ponte…
  2. Arrivent les cadres de couvain. C’est l’étape la plus importante de cette visite. En effet, la présence de couvain frais et operculé en abondance, bien compact, est le signe que la reine est présente (je ne m’attarde pas trop pour la chercher) et qu’elle est active. Je contrôle s’il y a des œufs, seuls et bien logés au centre de leur cellule, afin de confirmer ma première impression. Le nec plus ultra et atteint quand je vois la reine, c’est toujours un vrai bonheur. Je vois le nombre de cadres de couvain présents et j’évalue la place qu’il reste à la reine pour sa ponte. C’est la seconde indication suggérant la pose de la hausse, pour ne pas dire LA principale indication. Si la reine n’a plus de place pour sa ponte c’est l’essaimage quasi assuré !
  3. Si la colonie a passé l’hiver sur moins de 12 cadres, donc avec une partition et selon sa puissance, je retire la partition et positionne des cadres gaufrés pour combler le vide.
  4. Je poursuis ainsi la visite de la ruche. Si la colonie a passé l’hiver  sur 12 cadres, je remplace deux cadres anciens par deux cadres neufs gaufrés que je positionne soit en rive de couvain (manque de place pour la ponte) soit en rive de la ruche selon les besoins.
  5. Je positionne une hausse sur les colonies les plus fortes et qui le nécessite.
  6.  Enfin, une fois la ruche fermée, je note toutes mes observations (par exemple, état des réserves, état du couvain, présence de la reine, de mâles... et quelques indications sur le futur travail à effectuer sur cette ruche).