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samedi 24 mars 2018

23 mars 2018, Visites de printemps, pose des premières hausses et stimulation des colonies par grattage.


Aujourd'hui, il faisait 16° à l'ombre et hier 15°. Avec ces belles journées que nous avons, j'ai pu finir mes visites de printemps. Au total j'ai perdu 4 colonies sur 71 hivernées. Inespéré ! J'ai quelques colonies qui sont très petites, je les surveille et je verrai selon leur développement si je les réunis ou non. Mais dans l'ensemble j'ai de belles colonies sur 3 à 6 cadres de couvain.
Par contre, je n'ai quasiment pas de couvain de mâle et je n'ai vu que quelques mâles adultes. Surprenant quand je pense que l'an dernier je faisais mes premiers essaims artificiels dès le 22 mars.

Dans les ruches et ruchettes il y a pas mal de nectar et dans certaines colonies la place commence à manquer. J'ai retiré quelques cadres de miel qui me serviront, notamment pour mes prochains EA, mais la miellée est là. Pour éviter l'engorgement, sur mes plus fortes colonies j'ai posé mes premières hausses. 
Pour limiter un refroidissement du couvain toujours possible avec cette météo aléatoire, j'ai suivi la méthode utilisée par l'un de mes copains api (L'abeille de l'Estaque). Je laisse le nourrisseur en place, je retire les deux cabochons et place ma hausse.

Cette année pour stimuler la ponte des reines et leur faire de la place, j'expérimente la méthode du grattage des bandes de nourritures operculées. Cette méthode est très bien expliquée sur le site: http://www.apiservices.biz
Page où la méthode est expliquée : preparons-deja-la-miellee-de-printemps
J'ai effectué le grattage des réserves en périphérie du couvain il y a 10 jours sur certaines colonies et aujourd'hui j'ai pu observer son efficacité. Le couvain s'agrandit de façon impressionnante pour occuper les 9/10° des cadres grattés. Je vais poursuivre cette méthode et ne pas stimuler au sirop.


mardi 20 mars 2018

20 mars 2018, Visites de printemps, bilan hivernal et perspectives

une ouvrière butinant les fleurs d'un buis

Cette année, la nature a pris un peu de retard par rapport à l'an dernier et même à l'année 2016 ; les floraisons sont décalées d'une quinzaine de jours.
Je n'ai donc pu commencer à ouvrir mes ruches, pour la visite de printemps, que la semaine dernière. J'ai profité de trois belles journées pour en contrôler les 4/5. Déjà, j'avais perdu deux colonies courant décembre et janvier et ces trois visites m'ont permis de découvrir une colonie bourdonneuse* que j'ai pu réunir à une autre colonie.
Je ne pourrai faire un bilan final qu'après le contrôle des 14 ruches qu'il me reste à visiter, mais, à ce jour, je n'observe que 5% de pertes. Dans l'ensemble j'ai de belles colonies dont certaines très, très populeuses que je vais devoir surveiller de près...

Comme l'an dernier, mon objectif est de poursuivre l'augmentation de mon cheptel et d'atteindre l'automne avec une centaine de colonies. Au regard de ce que j'ai pu faire en 2017, mon objectif pour 2018 ne devrait pas être trop difficile à atteindre. Et si je réussis à produire suffisamment d'essaim artificiel peut-être pourrai-je envisager d'en proposer une partie à la vente pour 2019. Mais ne vendons pas...

Cette année, outre la production d'essaim artificiel, j'aimerais aussi essayer de tester le kit d'élevage de reines Kemp, pour produire quelques reines. 


* Une colonie est dite bourdonneuse quand l'on observe un remplacement du couvain d'ouvrières par du couvain de mâles (les faux bourdons d'où le nom de bourdonneuse). Cela est dû souvent au fait que certaines ouvrières (ce sont des femelles comme la reine, mais des femelles non fécondées) se sont mises à pondre pour palier à la carence de la reine morte ou en fin de vie. Non fécondées, ces ouvrières pondeuses ne pondent que des œufs non fécondés qui ne donneront donc naissance qu'à des mâles. Pour plus d'infos voir : www.leruchersaintgervais.fr/les-abeilles ).